1 - J'AI CHANGÉ
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
J'ai pesé dix kilos dont deux de vélo, en pantalon velours et débardeur éponge. J'ai chaussé du 18, du 28, du 38. J'ai eu les fesses rouges, du talc dans les langes, les cheveux gras et longs. J'ai d'ailleurs été blond, de zéro à huit mois puis à quinze ans. Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, ne t'inquiète pas.
J'ai menti à ma mère, volé de la monnaie. Ça, je n'ai jamais su me taire, on me l'a reproché, mais au moins à présent, je le sais, je le sais. J'ai eu l'air frénétique, hautain et colérique, ou mou comme une limace, comme un œuf que l'on casse. J'ai rêvé de judo, aïkido.
Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, ne t'inquiète pas. Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, je peux changer.
Puis hier aux aurores, mon âme et puis mon corps, tordus par l'alcool fort, ont su te mal aimer. Je ne sais pas pourquoi, pas encore, pas encore. Mais tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, ne t'inquiète pas. Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, je peux changer. Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, je peux changer, je vais changer. Tu vois, je vais changer, je vais changer, je vais changer, je vais changer. Tu vois, je vais changer, je vais changer, je vais changer, je vais changer.
Pascal Colomb : guitare nylon
Jérôme Goldet : basse
Fabrice Moreau : batterie
Jeanne Cherhal : guimbarde
Albin de la Simone : Helmut, farfisa, percussions
2 - AVRIL 4000
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Un matin d'avril quatre mille, nous nous rencontrerons dans un bouiboui de Vintimille, la foudre pour de bon. Tu cacheras sous une cape ton corps alphabétique, je mâcherai pour toi la nappe, hurlerai des cantiques. Nous ne verrons que nous ne verrons que nous ne verrons que nous. Nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous.
Dressés en bûcher par la foule, nos corps brûleront d'aise, cent dix kilos de chair de poule pavanant dans la braise. Nos âmes enfin libérées n'auront qu'à se vêtir. En épluchant le monde entier, elles pourront bien choisir. Nous ne verrons que nous ne verrons que nous ne verrons que nous. Nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous.
Mano a mano dans les rues fondues par l'amour fou, abasourdis par la cohue, d'un bond de kangourou nous sauterons dans un avion et filerons vers l'Est pour dans les forêts du Japon nous dévorer les restes.
Nous ne verrons que nous ne verrons que nous ne verrons que nous. Nous ne verrons que nous ne verrons que nous ne verrons que nous. Nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous.
Nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous.
Nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous n'aimerons que nous.
Pascal Colomb : guitare électrique
Jérôme Goldet : basse
Patrice Renson : batterie
Albin de la Simone : Helmut, Farfisa, piano, guitare électrique, timbales
3 - CES MOTS STUPIDES (en duo avec Jeanne Cherhal)
Paroles et musique : C. Carson Parks - Adaptation : Maurice Tézé
Titre original : "Somethin’ stupid" © 1967 - Editions Warner Chappell
Je sais que tôt ou tard, tu voudras bien sortir un soir en camarade avec moi. J'essaierai d'être gai(e) pour te faire rire, mais je sais que je ne verrai que toi. Et quand nous serons las d'avoir dansé nous irons prendre un dernier verre, quand même. C'est là que je gâcherai tout en te disant ces mots stupides : je t'aime !
Et dans tes yeux je lirai que j'ai trahi notre amitié, que je suis comme les autres. Bien vite je m'en irai sans même te dire que si je t'aime, ce n'est pas de ma faute.
Cela fait si longtemps que je suis là, le cœur battant, à ne plus penser qu'à toi. À guetter ton regard, en espérant toujours y voir un peu de tendresse pour moi. Mais si à cet instant, très doucement, je sens ta main se poser sur la mienne, de joie, je crois, je pleurerai en répétant ces mots stupides : Je t’aime !
Mais, si à cet instant, très doucement, je sens ta main se poser sur la mienne, de joie, je crois, je pleurerai en répétant ces mots stupides : Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime !
Éric Löhrer : guitare acoustique
Pascal Colomb : basse
Patrice Renson : batterie
Albin de la Simone : Helmut, orgue, piano, guitare électrique
4 - TU NE PEUX RIEN FAIRE
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
S'il m'arrive d'être dur, de mauvais poil ou tendu, éloigne-toi, c'est néfaste. Attends la fin de l'orage, tu ne peux rien faire. S'il m'arrive de me plaindre de mes douloureuses règles, si les spasmes me font geindre, vomir et pleurer ma mère, tu ne peux rien faire. Mais simplement, pour que revienne le goût perlé de nos tendres pelles, embrasse-moi… Embrasse-moi… Je ne vois que ça.
Si je fume comme un trou entre deux quintes de toux, si tu crains ma mise en bière, ne dis rien, j'ai déjà peur. Tu ne peux rien faire. Mais simplement, pour que revienne le goût perlé de nos tendres pelles, embrasse-moi… Embrasse-moi… Je ne vois que ça.
Si je grossis, si je suis con, si je me morfonds, tu ne peux rien faire. Si je me bloque, si je me braque, si je ne dors plus, tu ne peux rien faire. Si j'ai choisi, si je crois en toi, et même, même si je t'aime, tu ne peux rien faire.
Pascal Colomb : guitare acoustique, chœurs
Jérôme Goldet : basse
Fabrice Moreau : batterie
Albin de la Simone : piano, farfisa, tambourin, chœurs
5 - NON MERCI
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Impossible d'y échapper, moi je n'étais pas pour. Ma sœur et sa cour en soirée, c'est pas mon truc, ça me rend sourd. Mais comme toujours, sois pas con tu vas adorer.
Me voilà serré comme un veau, au moins douze dans la 4L. Mes trois cousines sur les genoux, ça pue la laque ou bien le gel. C'est loin, c'est long ! Je tiendrai pas fais demi-tour.
Non, non, non, non, non merci. Merci je ne danse ja... Non, non, non, non, non merci. Merci je ne danse jamais. Jamais.
Mon petit corps, ma grande tête, dans des habits trop grands, à contrecœur joignent la fête. Tout est laid, allons-nous en ! Toujours les mêmes… Vous allez voir il est marrant. Marrant mon cul ! C'est qui la brune ? Rallumez les lumières ! Ça sent la bière, c’est qui la brune ? La bière et le champagne tiède. Qu'est-ce qu'elle me veut ? Allez-vous-en, j'ai des poux.
Non, non, non, non, non merci. Merci je ne danse ja... Non, non, non, non, non merci. Merci je ne danse jamais. Viens dans la grange...
Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don etc.
Non, non, non, non, non merci, merci je n'ai jamais fait... Non, non, non, non, non merci, merci je n'ai jamais cou... Non, non, non, non, non merci. Non, non, non, non, non merci, merci je n'ai jamais cou... Non, non, non, non, non merci, merci je n'ai jamais jamais. Jamais.
Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don. Tann dagadon tann dagadon don etc.
Patrice Renson : batterie
Jérôme Goldet : basse
Albin de la Simone : piano, clavecin, guitare électrique, tambourin
6 - NOTRE HOMME
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Au départ, c'était un ami d'amis entré par la douceur dans nos vies. Un grand seigneur, un érudit, un homme fascinant, magnétique. Lui-même était papa, et bon papa. Pour nous tous, il était auréolé d’un parfum si doux, pur et rassurant, qu’on nous confiait à lui sans hésiter. Alors cet homme que tout protège - tout et finalement nous-mêmes - nous a offert en privilège le plus étouffant des baptêmes.
Et nous, petits insectes légers et curieux, attirés par la bête comme par le feu, nus sous les assauts de la baladeuse, avons avalé, digéré. Puisque cet homme que tout protège - tout et finalement nous-mêmes - nous a offert en privilège le plus douloureux des baptêmes. C'est notre homme, à nous, à vie.
Pascal Colomb : guitare électrique
Patrice Renson : batterie
Albin de la Simone : basse, harmonium
7 - JE TE MANQUE
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Les bains de boue, d’algues et de bulles… À Pompadour, mon étoile brille. Dans les remous, mon corps ondule, j’en ai rêvé, enfin la quille. À poil dans un peignoir en or, pieds nus sur la moquette épaisse, j’arpente de longs corridors, caresse les murs en peau de fesse. Je te manque, c’est certain. Je te manque, je suis bien, enfin.
Ici, la musique est bien douce. Dans ma chambre et partout ailleurs, les violons nagent dans la mousse, c’est la douceur, c’est l’ascenseur. Je sympathise avec des gens, des gens âgés venus d’orient. On ne parle pas, ils sont sourds, on se regarde, on fait l’amour. Je te manque, c’est certain. Je te manque, je suis bien, enfin.
Après minuit, l’hôtel est mort. Je me cannabisse et me saoule, zappe du pouce priant le sort de m’offrir un film de boules. Les bains de boue, d’algues et de bulles… Mon regard meurt sous les concombres. Ma mélancolie s’accumule, je me dissous dans les décombres. Je te manque, c’est certain. Je te manque, je suis bien, enfin.
Pascal Colomb : guitare électrique, basse
Patrice Renson : batterie
Jean-Michel Bourroux : castagnettes
Albin de la Simone : piano, Memorymoog, Chœur-machine
8 - L’HOMME PATIENT
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Les ongles courts, la barbe rase, l'haleine fleurie, le sourire net ; un homme de cinquante-deux ans combat pour abriter trois roses du vent et de la pluie battante. Depuis une heure, l'homme patiente sous les lumières de Saint-Mandé, pose les yeux en alternance sur une horloge, un escalier, son téléphone et la forêt. Depuis une heure, bientôt deux, l'homme patient rejette une pensée : l'objet même de sa patience - cette femme - ne viendra jamais. Cette femme ne changera jamais.
Cette femme continuera pour financer son corps en manque, pour irradier son sang fané, à s'agenouiller dans les bois. L'amour ne la guérira pas.
Les ongles longs, la barbe drue, cinquante-deux ans et dix jours, l'homme patient ouvre les yeux, cette femme ne viendra jamais. La vie ne s'arrête pas là, surtout pas là.
Patrice Renson : batterie
Albin de la Simone : guitares, basse prophet V, percussions, chœur-machine
9 - IL PLEUT DANS MA BOUCHE
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Il pleut dans ma bouche, sous ma langue un lac couvert de feuilles rousses. Il pleut dans ma bouche, sur un tapis d’humus où paissent mes molaires. Et mes parents dorment dans leurs deux lits.
Il pleut dans ma bouche de septembre à décembre, pas une bruine, une pluie drue. L’amalgame fondu dégouline en un ru. Et mes parents dorment dans leurs deux lits.
Il pleut dans ma bouche noyant ma langue et mes abcès. Il pleut dans ma bouche sur mes dents arrachées. Il pleut dans ma bouche. Il pleut dans ma bouche et je reste couché.
Pascal Colomb : guitare électrique, banjo
Albin de la Simone : ukulélé, piano, chœur-machine
10 - DÉMONIA
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
J'aime prendre le contrôle du ferme et gracile corps de Démonia. Seul devant mon i-mac, en tenue d'Adam, je passe à l'attaque. Cette fille n'est pas facile, loin de là. Deux croix, deux ronds, c'est mon premier coup. Démonia culbute, elle tombe à genoux.
Souris, suis ma souris… Tantôt à droite, tantôt à gauche. Souris, ma souris… Tantôt de face, tantôt de dos.
Assoiffé de bonus, je cherche l'astuce, le détonateur. De gré de force, il faut que je glisse dans un interstice une clé en or. Caracoler à l'écart des flammes pourvu qu'enfin, armée jusqu'aux dents, Démonia franchisse le col du Mont-Blanc.
Souris, suis ma souris… Tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt de face, tantôt de dos.
Seul devant mon i-mac, cigarette au bec, je regarde l'heure. Il est grand temps d'oublier tout ça, Angèle m'attend dans la chambre en bas.
Souris, suis ma souris… Souris, ma souris… Tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt de face, tantôt de dos. Tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt de face, tantôt de dos.
Jérôme Goldet : basse
Patrice Renson : batterie
Albin de la Simone : Helmut, cheeze-machine, guitare électrique
11 - ELLE FRÉQUENTAIT LA RUE PIGALLE
Paroles : R. Asso – Musique : L. Maitrier 1939
Elle fréquentait la rue Pigalle. Elle sentait le vice à bon marché. Elle était toute noire de péchés avec un pauvre visage tout pâle. Pourtant, il y avait dans le fond de ses yeux quelque chose de miraculeux qui semblait mettre un peu de ciel bleu dans celui tout sale de Pigalle.
Il lui avait dit vous êtes belle mais d'habitude, dans ce quartier-là, on dit jamais les choses comme ça aux filles qui font le même métier qu'elle. Et, comme elle voulait se confesser, il la couvrait toute de baisers en lui disant laisse ton passé, moi je vois qu'une chose, c'est que tu es belle.
Il y a des images qui vous tracassent et quand elle sortait avec lui, depuis Barbès jusqu'à Clichy son passé lui faisait la grimace. Et sur les trottoirs plein de souvenirs, elle voyait son amour flétrir alors elle lui demanda de partir. Et il l'emmena vers Montparnasse.
Elle croyait recommencer sa vie, mais c'est lui qui se mit à changer. Il la regardait tout étonné disant je te croyais plus jolie. Ici, le jour t'éclaire de trop, on voit tes vices à fleur de peau… vaudrait peut-être mieux que tu retournes là-haut et qu'on reprenne chacun sa vie.
Elle est retournée dans son Pigalle, y a plus personne pour la repêcher. Elle a retrouvé tous ses péchés, ses coins d'ombre et ses trottoirs sales. Et quand elle voit des amoureux qui remontent la rue d'un air joyeux, il y a des larmes dans ses grands yeux bleus qui coulent le long de ses joues toutes pâles.
Pascal Colomb : guitare électrique
Jérôme Goldet : basse, larsens
Fabrice Moreau : batterie
Albin de la Simone : piano, farfisa
12 - SIMONE
Paroles et musique : Albin de la Simone © BMG publishing
Tous les matins dans sa grotte, ma marraine énorme et sotte dégrafe son grand burnous, m'invite à boire son torse mou. À la lueur d'un briquet, fiévreux, affamé, j'empoigne les deux mamelons gorgés de vin liquoreux d'Espagne.
Chaque soir jusqu'en novembre, elle me cire et me cajole, me bâtit de nouveaux membres et rallonge ma camisole. Et puis vers la fin décembre, elle me savonne et m'épile, m'enferme dans une chambre froide jusqu'au mois d'avril.
Alors avec les beaux jours, ma marraine en aménorrhée me déglace avec amour et m'avale d'un trait.
Albin de la Simone : baguette capitol, guitare, prophet V, tuner FM
Simone : piano
En attendant le retour du printemps, Simone, seule dans le froid, s’ennuie ferme. Ces dernières années, en assemblant de vieux débris, elle s’est confectionné une sorte de piano. Pas parfait, mais honnête. Et elle joue continuellement, voûtée sur l’engin. Au début c’était horrible, mais avec le temps, ses interminables improvisations sont devenues presque agréables. Jean-Baptiste Brunhes a caché un micro dans l’instrument et en a enregistré quatre mois. Voici, pour finir ce disque, les vingt plus belles minutes de Simone pianiste.
Je vais changer
Réalisé et arrangé par Albin de la Simone
Enregistré par Jean-Baptiste Brunhes assisté de Jean-Michel Bourroux pendant la première quinzaine de décembre 2004 au fantastique studio Véga à Carpentras, sauf quelques petits compléments enregistrés durant les jours suivants au studio Jej Garden à Paris, et enfin, les voix de Ces mots stupides enregistrées par Dominique Ledudal au studio Garage, à Paris.
Mixé en janvier 2005 au studio Ferber à Paris par Jean-Baptiste Brunhes et Albin de la Simone, assistés de Benjamin Joubert sauf J’ai changé, Avril 4000 et Ces mots stupides, mixés par Renaud Letang assisté de Benjamin Joubert, toujours à Ferber.
Masterisé par Chab en février 2005 aux studios Translab.
Organisé par Laetitia Constantin, Laurence Fumet et Lambert Boudier
Jeanne Cherhal apparaît avec l’aimable autorisation de tôt Ou tard.
Les photos et le graphisme sont de David Zacharias, sous le regard de Nathalie Noennec.
Un disque ne se fait pas seul. Merci colossal à tous les artistes-amis qui m’ont beaucoup donné : Chab, David Z, Dominique, Éric, Fabrice, JB, Jeanne, Jérôme, Pascalou, Patrice, Renaud… et Lambert !
Merci au Flantre. Merci à Thierry Plannelle, Laurent Chapeau, Laetitia Constantin, Laurence Fumet, et tous ceux, chez Virgin, qui vont s’occuper de ce disque à partir de maintenant. Merci à Antoine Dathanat, Marie Nowak, Éric Michon, Stéphane Berlow et tout le monde chez BMG publishing. Merci à Céline Lemée, Olivier Touati, Charles Bensmaine et toute l’équipe d’Olympictour. Merci à Manfred et Michèle Kovacic pour leur accueil, leur studio et leurs moustaches. Merci à Jean-Christophe de Ferberec pour son studio Ferber. Merci à Jean-Paul Gonnod pour sa sublime basse Hofner. Merci aux grands yeux de Nathalie Noennec. Merci à Malka Braun qui est super. Merci à ma famille et à mes amis. Merci encore à Philippe Gandilhon. Merci à JP Nataf, roi du conseil. Merci à Vincent Delerm pour plein de raisons. Merci à Vincent Frèrebeau, et à toute son agence matrimoniale. Merci à Mathieu Boogaerts pour l’inspiration de la mélodie de J’ai changé. Merci à -M- et à toute son équipe qui ont tant fait pour moi. Merci à tous les programmateurs qui m’ont invité en 2004. Merci aux membres du forum qui maintiennent Simone en vie. Merci à Simone.
Albin